Skip to content

Bataille de Gembloux

La bataille de Gembloux est livrée entre l’Armée française et l'Armée allemande, du 14 mai au 15 mai 1940, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Elle représente une éphémère victoire tactique qui aura permis de retarder la progression allemande. Cette année, nous fêtons son 83e anniversaire.

Un peu d'histoire...

La bataille de Gembloux est livrée entre l’Armée française et l'Armée allemande, du 14 mai au 15 mai 1940, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Elle représente une éphémère victoire qui aura permis de retarder la progression allemande. La bataille de Gembloux est considérée comme la seule victoire tactique de l’armée française durant l’offensive allemande de mai 1940.

Le 10 mai 1940, l’armée du Troisième Reich envahit le Luxembourg, les Pays-Bas et la Belgique. Les armées alliées tentent de stopper les allemands en Belgique. La 1ère Armée française du général Blanchard, avec 6 divisions d'infanterie dont 3 motorisées, reçoit l’ordre de défendre l’axe Gembloux-Wavre et d’arrêter ainsi la progression des chars allemands. 

Le 14 mai, la bataille pour le contrôle de Gembloux commence. Les Français, sous le commandement du général René Prioux, parviennent à repousser les assauts allemands à de nombreuses reprises mais l'Armée de l'Air ne peut contenir très longtemps l'offensive aérienne allemande et ses avions sont abattus par les chasseurs et les canons antiaériens ennemis. Malgré cette insuffisance grave de protection aérienne française, la 1ère division marocaine s'illustre en stoppant pendant une journée la 3e Panzerdivision allemande à Perbais et à Cortil-Noirmont.

On estime aujourd’hui que ces heures où les soldats ont tenu bon face aux troupes allemandes ont contribué à gagner un temps précieux pour la préparation et l’exécution des rembarquements à Dunkerque, permettant le recueil en Angleterre de près de 338.000 hommes.

Sous les 6 divisions composant la 1ère Armée française, 3 venaient de l’armée française d’Afrique (Maroc, Algérie, Tunisie). Si l’Algérie était à l’époque département français (les soldats algériens étaient donc, au même titre que les soldats de France métropolitaine, appelés au service militaire obligatoire), les règles de service pour le Maroc et la Tunisie étaient différentes et impliquaient que ces soldats se soient portés volontaires, engagés sous drapeau français. Les tirailleurs marocains étaient tous des soldats de métier. Nombre d’entre eux avaient plus de 10 ans de service sous les armes. Ils formaient des troupes d’élite.

Dans la nécropole militaire située à Chastre, reposent côte à côte :

  • 253 hommes de la 1ère Division Marocaine (173 marocains et 57 soldats français résidants au Maroc)
  • 182 algériens de la 2ième Division Algérienne
  • 550 soldats de France métropolitaine
  • 158 soldats français morts au cours de la Première Guerre Mondiale, dont 12 Sénégalais